Je n'sais pas lire les lignes de la main
Mais je peux voir dans nos âmes noires
D'obscurs désirs, de sombres desseins
Qui viennent, le soir, hanter nos miroirs.
Je sais nos envies, nos turpitudes, nos tristes manies, nos habitudes.
Trop humain pour le bien, animal quand ça va mal.
À demi-frère, à demi-fou, à demi lent, que sommes-nous ?
J'n'ai pas de science pour tracer ma route
Et tant d'églises aiguisent mes doutes.
C'est notre sens de vivre sans doute
De terres promises en tristes déroutes
Et le temps qui passe n'y change rien.
C'est la même face qu'on joue sans fin.
Trop humain pour le bien, animal quand ça va mal.
À demi-frère, à demi-fou, à demi lent, que sommes-nous ?
Et le temps qui passe n'y change rien.
C'est la même face qu'on joue sans fin.
Trop humain pour le bien, animal quand ça va mal.
À demi-frère, à demi-fou.
À demi-frère, à demi-fou, à demi lent, que sommes-nous ?
À demi-dieu, à demi-fou, aux deux mille ans qui sont en nous.
Houhou, à demi-frère, houhou, à demi-fou, à demi-frère.
